Chaque année autour du 1er décembre, la Semaine mondiale du SIDA rappelle que le VIH est toujours une réalité de santé publique, mais
qu’il existe aujourd’hui des moyens efficaces pour se protéger, se faire dépister et vivre mieux avec la maladie. Cette période est l’occasion
de sensibiliser, de lutter contre les idées reçues et de promouvoir une prise en charge globale, incluant l’activité physique adaptée.
Le VIH et le SIDA : de quoi parle-t-on ?
Le VIH (virus de l’immunodéficience humaine) est un virus qui attaque le système immunitaire et, sans traitement, peut évoluer vers le SIDA, stade avancé de l’infection. Grâce aux progrès médicaux, les personnes vivant avec le VIH peuvent aujourd’hui, avec un traitement bien suivi, avoir une espérance de vie proche de la normale et une qualité de vie nettement améliorée. Le traitement permet également, lorsque la charge virale est indétectable, de ne plus transmettre le virus à ses partenaires.
Pourquoi la Semaine mondiale du SIDA reste essentielle ?
Même si la prise en charge a beaucoup progressé, de nouvelles infections surviennent encore chaque année et trop de personnes découvrent leur séropositivité à un stade tardif. Cela s’explique par :
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Un manque de dépistage régulier, souvent lié à la peur, au déni ou au manque d’information.
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La persistance de tabous et de stigmatisation autour du VIH et de la sexualité.
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Des inégalités d’accès à la prévention, au dépistage et aux soins selon les territoires et les populations.
La Semaine mondiale du SIDA sert donc à rappeler les bons réflexes, à rendre visibles les dispositifs existants et à encourager le dialogue sans jugement.
Prévention et dépistage : les bons réflexes à rappeler
Pour réduire les nouvelles infections et protéger sa santé sexuelle, plusieurs leviers complémentaires existent :
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Utilisation du préservatif lors des rapports sexuels.
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Recours à la PrEP (prophylaxie pré-exposition) pour les personnes les plus exposées.
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Dépistage régulier, notamment en cas de changement de partenaire, de prise de risque ou de symptômes d’infection sexuellement transmissible.
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Consultation précoce en cas de doute, plutôt que d’attendre l’apparition de signes plus graves.
Le dépistage peut aujourd’hui se faire dans de nombreux lieux : laboratoires, centres gratuits, associations, structures de santé ou encore via des autotests. Plus le diagnostic est précoce, plus le traitement est efficace et plus il protège la santé de la personne et de ses partenaires.
Vivre avec le VIH : l’importance d’un accompagnement global
Vivre avec le VIH ne se résume pas à prendre un traitement. Il s’agit d’une maladie chronique qui impacte le corps, le mental, la vie sociale et professionnelle. Un accompagnement global est essentiel :
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Suivi médical régulier avec une équipe spécialisée.
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Soutien psychologique pour faire face au diagnostic, à la fatigue, à l’anxiété ou à la stigmatisation.
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Aide sociale et accompagnement dans les démarches administratives si besoin.
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Conseils en hygiène de vie : alimentation, sommeil, gestion du stress et activité physique.
C’est dans cette approche globale que s’inscrivent les bénéfices de l’activité physique, particulièrement lorsqu’elle est adaptée à l’état de santé de la personne.
Les bienfaits de l’activité physique adaptée chez les personnes vivant avec le VIH
L’activité physique adaptée (APA) est une pratique encadrée par un professionnel formé, qui tient compte des traitements, de la fatigue, des douleurs éventuelles, des comorbidités (cardio-vasculaires, métaboliques, articulaires, etc.) et du niveau de condition physique. Chez les personnes vivant avec le VIH, elle apporte de nombreux bénéfices reconnus :
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Bénéfices physiques
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Amélioration de l’endurance et de la force musculaire.
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Aide à la gestion du poids, de la tension artérielle et de certains effets secondaires des traitements.
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Contribution au maintien d’un bon fonctionnement cardio-respiratoire.
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Bénéfices psychologiques
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Réduction du stress, de l’anxiété et des symptômes dépressifs.
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Amélioration de l’humeur et de l’estime de soi.
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Sentiment de reprendre le contrôle sur son corps et sa santé.
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Bénéfices sur la qualité de vie
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Plus d’énergie au quotidien, meilleure tolérance à l’effort.
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Facilitation de la participation sociale, familiale et professionnelle.
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Meilleure adhésion globale au parcours de soin.
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L’objectif n’est pas la performance, mais le bien-être, la régularité et la sécurité.
L’accompagnement de Sport Santé Domicile
Sport Santé Domicile s’inscrit pleinement dans cette démarche en proposant des séances d’activité physique adaptée directement au domicile des personnes, ou dans un cadre défini en fonction de leurs besoins. Cet accompagnement présente plusieurs atouts pour les personnes vivant avec le VIH ou concernées par une maladie chronique :
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Une prise en charge personnalisée
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Bilan initial pour évaluer les capacités, les antécédents médicaux, la fatigue, les douleurs et les objectifs personnels.
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Programme d’exercices sur mesure, progressifs et adaptés à l’évolution de l’état de santé.
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Un environnement sécurisant
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Séances encadrées par un professionnel en activité physique adaptée, en lien avec le parcours de soins lorsque c’est possible.
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Prise en compte des effets secondaires éventuels des traitements et des autres pathologies associées.
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Une solution pratique et motivante
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Interventions à domicile, limitant les contraintes de déplacement et la fatigue.
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Mise en place de routines sécurisées que la personne peut progressivement s’approprier.
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En complément du suivi médical, ce type d’accompagnement aide à renforcer l’autonomie, la confiance en soi et le sentiment de pouvoir agir concrètement pour sa santé.
En résumé : Semaine mondiale du SIDA et mouvement pour la santé
La Semaine mondiale du SIDA est un temps fort pour rappeler que :
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Le VIH se prévient, se dépiste et se traite.
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Le diagnostic précoce et l’accès aux traitements sauvent des vies et limitent la transmission.
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Vivre avec le VIH, c’est aussi prendre soin de soi au quotidien, sur les plans physique, psychologique et social.
L’activité physique adaptée, telle que proposée par Sport Santé Domicile, est un levier puissant pour préserver l’énergie, la condition physique et le moral des personnes vivant avec une maladie chronique. En combinant prévention, dépistage, traitements et mouvement, il devient possible de mieux vivre avec le VIH et de réduire durablement l’impact du SIDA sur la santé publique.