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21.05.2025 Les Maladies inflammatoires Chroniques de l'intestin (MICI)

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Les Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin (MICI)

et l’Activité Physique Adaptée

Les Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin, ou MICI, regroupent principalement la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique.

Ces pathologies touchent des personnes de tout âge, avec un pic de fréquence chez les jeunes adultes, et se manifestent par des symptômes digestifs récurrents :

douleurs abdominales, diarrhées, fatigue, perte de poids, et parfois fièvre. Les MICI alternent entre périodes de poussées inflammatoires et phases de rémission, impactant fortement la qualité de vie des patients.

Comprendre les MICI

Les MICI sont dues à une inflammation chronique du tube digestif, d’origine multifactorielle (génétique, immunitaire, environnementale). Il n’existe pas de traitement curatif, mais une prise en charge adaptée permet de contrôler l’inflammation et de limiter les complications. Les traitements incluent des médicaments anti-inflammatoires, immunosuppresseurs, biothérapies, et parfois la chirurgie pour les formes sévères ou résistantes.

L’Activité Physique Adaptée : Un Atout pour les Patients MICI

De nombreuses études montrent que l’activité physique, même modérée, apporte des bénéfices majeurs pour les personnes atteintes de MICI :

  • Réduction de l’inflammation et de la douleur

  • Amélioration de la santé intestinale et du système immunitaire

  • Diminution de la fatigue et du stress

  • Maintien de la masse musculaire et du poids

  • Meilleure qualité de vie globale et gestion de l’anxiété

Le Dr Julien Scanzi, gastro-entérologue, souligne que « la sédentarité peut aggraver les symptômes des MICI, augmenter l’inflammation et entraîner une perte de masse musculaire. À l’inverse, l’activité physique régulière peut réduire l’inflammation, améliorer la santé intestinale, renforcer le système immunitaire, maintenir le poids et la masse musculaire, diminuer l’anxiété et le ressenti des douleurs, et améliorer la qualité de vie ».

Quelles activités pratiquer ?

L’activité physique doit être adaptée à l’état de santé du patient et à l’intensité de la maladie :

  • Marche, vélo, natation, yoga, pilates : recommandés pour leur faible impact et leur accessibilité

  • Exercices d’endurance d’intensité modérée (au moins 150 minutes par semaine) et renforcement musculaire doux

  • Éviter les efforts intenses en période de poussée ou de grande fatigue

Même en cas de fatigue ou de symptômes digestifs, il est conseillé de maintenir une activité régulière, adaptée, et d’être accompagné si besoin par un professionnel de santé ou un coach formé.

En résumé

Les MICI sont des maladies chroniques exigeantes, mais l’activité physique adaptée s’impose comme un pilier complémentaire du traitement. Elle contribue à réduire les symptômes, à améliorer la santé globale et à mieux vivre au quotidien avec la maladie. Pour chaque patient, il est essentiel de trouver le rythme et le type d’activité qui lui conviennent, en concertation avec son équipe médicale.